Programme de la Rentrée Libertaire

mercredi 7 septembre

16-20h : Permanence de la BAF

20 h : Projection-discussion organisée par la BAF
«  Au pied du mur – Hotel de paso » de Paulina Sánchez, 2015, 1h38

Paulina Sánchez, documentariste transfrontière, a réalisé le documentaire Hotel de paso pour redonner aux migrants en transit l’humanité qui leur est refusée. Bloqués dans un hôtel à Mexicali, ils survivent à un capitalisme vorace qui les broie mais qui, paradoxalement, ne peut se passer de leurs bras.
Ce film, intime et poignant, montre une fois de plus le visage de fer de la gestion des migrations par les autorités, en espérant qu’il participe à ce qu’enfin les frontières matérielles et symboliques soient renversées et que triomphe la solidarité face à la désunion et la barbarie.

Vendredi 9 septembre

16h : Présentation du rapport du GIEC par ATECOPOL organisée par le groupe Libertad

Le GIEC a publié le 8 août 2019 un Rapport Spécial sur « le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre (GES) dans les écosystèmes terrestres ».Ce rapport est le second de trois rapports spéciaux. Le premier se focalisait sur les possibilités de contenir le réchauffement climatique à 1.5 degrés Celsius.
Ce rapport montre la vulnérabilité des terres émergées dues aux pressions combinées des activités humaines et du réchauffement climatique. Du point de vue de la sécurité alimentaire, la limitation du réchauffement climatique à 2 degrés, et si possible à 1.5 degrés, est essentielle. Cet objectif pose cependant quelques problèmes majeurs.

17h : Causerie Populaire avec les auteur·rices de « Green Washing » Laure Teulières, Guilaume Carbou et Aurélien Berlan  organisée par le groupe Libertad

Aviez-vous que les objectifs de « neutralité carbone » reposent largement sur des technologies qui n’existent pas ? Que la destruction d’une zone naturelle peut être « compensée » par l’investissement dans un produit financier ? Que l’on ne produira jamais assez d’hydrogène « vert » pour remplacer le pétrole ? Alors que l’enjeu écologique est décisif, nous avons un besoin urgent de clarifier les débats sur le sujet. Le greenwashing est ce qui nous en empêche. Évoquant tour à tour un verdissement de façade, la récupération d’un discours environnementaliste vidé de sa substance, la mise en place d’innovations aux effets « écologiques » douteux, il biaise le débat public et empêche des choix démocratiques éclairés.
Fort de ses vingt-quatre entrées : croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable… ce manuel d’autodéfense intellectuelle permet d’appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.

19h30 : Discussion autour du livre « Ecofascismes avec Antoine Dudiau organisée par l’UCL

Dans le cadre de la rentrée libertaire des organisations du chat noir,  l’UCL a le plaisir d’accueillir Antoine Dubiau, pour discuter de son récent du livre « Ecofascismes » ed. Grevis. Ce sera l’occasion de décortiquer la relation complexe entre la gauche et l’écologie, le fascisme et l’écologie, et de tenter de clarifier le discours écologique afin qu’il échappe aux différentes formes de fascisation de l’écologie

Samedi 10 septembre

18h30 :  Projection  et discussion organisée par le groupe Libertad
« Escadron de la mort, l’école française » de Marie Monique Robin, 2003, 1h03

La France directement impliquée dans l’histoire des dictatures latino-américaines. Après la bataille d’Alger, la France et son armée ont exporté en véritables experts, les méthodes de lutte anti-subversive en Amérique latine et aux États-Unis dans les années 60. Après plus d’une année d’enquête en Argentine, au Chili, au Brésil, aux États-Unis et en France, Marie-Monique Robin a recueilli, parfois sous couvert de caméra cachée, de conversations enregistrées, les témoignages exclusifs des principaux protagonistes. Du général Aussaresses à l’ancien ministre des Armées Pierre Messmer, en passant par le général Reynaldo Bignone (chef de la junte militaire en Argentine de 1982 à 1984), le général Albano Harguindéguy (ministre de l’Intérieur du général Videla en Argentine), le général Manuel Contreras (chef de la DINA, la police secrète chilienne de Pinochet), et les généraux John Johns et Carl Bernard (anciens élèves du général Aussaresses à Fort Bragg aux Etats-Unis), cette enquête nous livre une réalité occultée en France.

Dimanche 11 septembre

14h – 18h : Permanence de la BAF et discussion autour de la Domination adulte organisée par le groupe Libertad ainsi qu’un goûter !